Où l'on change de baie pour adopter la beach attitude...

Hello,

Que des bonnes nouvelles cette semaine! J'ai récupéré mon appareil photo qui avait en fait juste glissé sous le canapé sur lequel je dormais chez Gustavo et consort.

J'ai aussi fait l'acquisition d'un mini netbook, ce qui me facilite considérablement la vie. Plus besoin d'écrire à la va-vite dans un cyber café bien glauque et inconfortable. J'ai pu régler mon clavier en Français et enfin corriger l'absence chronique d'accents dans chacun de mes posts.
J'ai mis en ligne dans d'anciens posts des photos que je viens de retrouver et des choses diverses auxquelles j'ai juste pensé trop tard. Feel free to jeter un oeil.

La semaine dernière j'ai pu avoir quatre jours de liberté en travaillant des journées complètes ce weekend. J'ai décidé d'aller les passer à Santa Cruz sur la baie de Monterey, à quelques heures au sud de San Francisco. J'ai tout de suite adoré cet endroit! D'après le Lonely Planet, c'est sur les plages de Santa Cruz que la "contre-culture Nord-californienne rencontre la culture beach Sud-californienne" (pardon pour la traduction approximative).

Je couchsurfais chez Warren et sa coloc qui sont géniaux. D'après ce que j'ai compris, Warren fait un doctorat de biologie marine sur les poissons lumineux des abysses et leur ADN... un vrai nerd qui sait tout sur tout et surtout sur la mer. Très intéressant.



Je suis d'abord arrivée dans le centre-ville où tout a l'air neuf et récent comme partout ici. C'était joli, propret, charmant même sous la pluie, mais surtout le centre regorge de petites boutiques adorables, d'ateliers d'artistes et d'épiceries fines et vertes en tous genres.






J'ai surtout aimé les plages et les "beach villages" qui vont avec. J'ai passé une journée à Capitola, un beach village à 20 min à pied de chez mes hôtes. C'est beau, le Pacifique est sublime et les gens sont tellement gentils... J'adore les petites maisons californiennes. Elles ont toujours l'air minuscules de l'extérieur: Tout est si grand que les maisons doivent sembler plus petites en perspective...

Le Lonely Planet compare Santa Cruz à une ville méditerranéenne et ils ont raison. On y trouve la même ambiance de vacances perpétuelles, la lavande, le laurier, les fleurs partout qui embaument les rues... Santa Cruz avait un petit air de Ciutadella de Menorca. La preuve en est que j'ai trouvé une boutique qui vendait des chaussures minorquines!















Les maisons d'adobe de Capitola, sur la rivière qui se jette dans l'océan.



J'ai récupéré mon appareil photo juste avant de partir pour Santa Cruz mais les batteries étaient vides bien-sûr. Je n'ai pu prendre que quelques photos les premiers jours.

C'est particulièrement dommage parce que j'ai passé une journée incroyable à l'université, et les mots seuls ne peuvent pas décrire le campus. L'UCSC (University of California of Santa Cruz, publique comme UCLA) compte 15000 étudiants et c'est sûrement l'un des plus beaux endroits où étudier. Le campus date des années 70 et se trouve au beau milieu des collines de redwoods qui surplombent Santa Cruz. C'est immense. Ben oui : les autorités voulaient éviter les manifestations étudiantes comme celles de Berkeley contre la guerre du Viet Nam, ils ont donc étalé le campus autant qu'ils le pouvaient. Le résultat, c'est qu'on peut cueillir des champignons entre les cours. En plus, les bâtiments sont tous plus bas que les arbres qui les entourent. Où que l'on soit, on voit les arbres et la forêt, et c'est tout. Pour aller d'un bâtiment à l'autre, on passe par de petits chemins, des ponts de bois... C'est dingue.

En plus du cadre, la vie sociale, culturelle, intellectuelle, académique a l'air assez fantastique. Je me suis un peu arrêtée dans les bâtiments des "Humanities" et des "Social sciences" et j'ai pu voir les programmes de conférences, de réunions... Des professeurs du monde entier en visite, pleins de concerts et de débats... L'UCSC m'a l'air assez alternative. Un peu comme le Mirail à Toulouse mais moins Jean-Luc Mélenchon et plus Eva Joly. Photos Google :




Toute la Californie est restée hippie mais c'est tout particulièrement vrai pour Santa Cruz. Les épiceries vertes, le marché fermier, les pétitions à tous les coins de rues, le fumet persistant d'herbe dans la rue, les fringues népalaises et en bambou pour les plus riches... C'est la norme à Santa Cruz. On a l'air d'y vivre tranquille.

Je reprendrai demain, je me lève à 6h pour m'occuper du petit-déjeuner...

Commentaires

Enregistrer un commentaire